Les opérations coups de poing font partie des incontournables dans les actions du syndicalisme agricole. Depuis quelques temps, une stratégie mise en place à de nombreux échelons des fermes ouvertes à #Agridemain tente de faire parler les agriculteurs eux-mêmes pour que leurs messages soient mieux connus du grand public. Mais cette stratégie leur permetelle réellement de se faire comprendre par nos concitoyens ou sert-elle uniquement à amplifier leur déficit d’image? 

Aujourd’hui, avec l’ensemble des polémiques qui entourent l’agriculture, il est devenu impératif que les français écoutent ce que les agriculteurs ont à leur dire, en dénonçant les contre-vérités qui sont devenues quotidiennes. 

C’est dans cette optique que la FDSEA d’Eure-et-Loir a choisi une nouvelle manière de communiquer vendredi dernier. Les adhérents se sont mobilisés dans les gares de Chartres et de Dreux à la rencontre du public. Pas de blocage pour cette fois, il s’agissait uniquement de flyers informatifs à distribuer et du temps pour discuter avec les navetteurs. L’accueil de ces derniers a été très positif et c’est ainsi que plus de mille flyers ont été distribués en à peine une heure, et que des réponses à leurs questions ont été données. 

Vendredi, les agriculteurs s’étaient ainsi mobilisés pour faire face aux idées reçues sur l’agriculture française : « Non, en France nous ne sommes pas des fermes-usines», «En France, nous prenons en compte l’environnement », « En France, les agriculteurs rémunèrent leurs salariés 4 euros de plus par heure que leurs voisins européens». 

Jean-Michel Gouache, président de la FDSEA d’Eure-et-Loir, insiste « il est temps de rétablir les vérités sur notre agriculture».